de Tristan Cabral, édition Le Cherche Midi
Rasées
Pour avoir aimé
Un être de cœur
Un soldat du Führer
Tondues
Pour n'avoir su
taire son cœur
en ses années de peur
Des cheveux
Pour un peu
d'amour donné
Humiliées
pour avoir collaboré
à la paix des corps
Rasées
Juste pour avoir aimé...
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lundi 30 septembre 2019
lundi 23 septembre 2019
Carnet chinois
de Edmond Baudoin, édition Mosquito
Carnet chinois
Ombres de moi
Théâtre de la vie
Des morts à Paris
Silhouette de tristesse
S'éclaire ma vieillesse
Solitude
Ma Maîtresse
Caresse
Mon cœur
Carnet chinois
Ombres d'émoi
Le pinceau pleure
L'amour se meurt
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Carnet chinois
Ombres de moi
Théâtre de la vie
Des morts à Paris
Silhouette de tristesse
S'éclaire ma vieillesse
Solitude
Ma Maîtresse
Caresse
Mon cœur
Carnet chinois
Ombres d'émoi
Le pinceau pleure
L'amour se meurt
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mercredi 11 septembre 2019
M.E.P
Qui derrière
la photo
Sur ce frigo?
L'arbre qui se démaquille
Derrière les lumières
De la ville
San Francisco
qui vacille
Sous le chaos
Qui derrière
Cette pose ?
Une chose
Qui n'existerait
pas
Une fiction
Exposée
A l'incidence
Des années
lundi 9 septembre 2019
D’autres voix
De Driss Chraïbi, édition Soden 130 pages
J’écris les horizons perdus,
les voix des individus
Qui contemplent la mer,
pour le juif Werner
J’écris les horizons amers,
les souffrances des pères
Qui pleurent les fils perdus,
le frère tant attendu
Je suis toutes les voix,
Celles des sans droits
De tous les endroits,
celles des assimilés
des êtres égarés,
ou du vieil épicier
Je suis le vieux Moussa,
je pleure sur les draps
de mes pauvres enfants,
dev'nus trop intelligents
pour tous les dirigeants,
prisonniers corps errants
Je donne un peu d'croyance,
une once d'espérance
Je suis toutes les voix,
Celles des sans droits
De tous les endroits,
celles des assimilés
des êtres égarés,
ou du vieil épicier
Je m'appelle Coulibaly,
je ne suis pas né ici
Je viens avec mes malles,
en quête d'un idéal
Celui des cartes postal',
de la belle capitale
Mes malles bien remplies,
De vos chouettes utopies
Je suis toutes les voix
Celles des sans droits
De tous les endroits
celles des assimilés
des êtres égarés
ou du vieil épicier
Barthélemy, Boudjema
Werner le juif en gravats
En quête d’identité
Etres acculturés
J’écris pour tous ceux-là
Les différents les parias
Les prisonniers d’la vie
Les corps démolis
Je suis toutes les voix,
Celles des sans droits
De tous les endroits,
celles des assimilés
des êtres égarés,
ou du vieil épicier
Je suis d’autres voix
des colonies d’autrefois
Je suis toutes les voix,
Celles des sans droits
De tous les endroits
Écoutez moi parfois
Entendez-moi une fois
mercredi 4 septembre 2019
Le premier amour est toujours le dernier
De Tahar Ben Jelloun édition Seuil
Sur la drève
Premiers émois
Premiers et moi
Il y avait toi
Dans le frimas
Attendant là
Sur la drève
Grammaire de l'éphémère
Où ils s'aimèrent
Le temps d'un hier
Amours passagères
Ils espèrent
Sur la drève
Leurs ombres diminuent
Leurs pas se sont tus
Moi et tu
A jamais perdu
Dans les arbres nus
Sur la drève
Le silence passe
Dans les jours de glace
Un rayon fugace
Au loin s’efface
Dans leurs traces
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mardi 3 septembre 2019
Rêve de béton
Rêve de béton de Danijel Zezelj, éditions Mosquito
Rêve de béton
regard de ciment
coule la liberté
dans tes veines
derrière les tours
explose l'amour
derrière les murs
expose ta vie
Rêve de béton
larmes de gravats
la guerre
te vole
tes jours
derrière les vitres
brisées
tu construis
des images
de paix.
En parallèle sur babelio
qui a tué l’enfant qui dansait sur la place
quand les chars sont entrés
entre les maisons blanches
l’enfant des mots si simples et des paroles bleues
l’enfant aux mains infirmes à genoux dans l’église
qui dessinait le Che aux murs de son village
et des cartes de sang sur les camions yankees
moi dit l’enfant je sais qui m’a tué
j’ai couru vers les chars avec tous mes jouets
pour qu’ils ne trouvent pas Juan dans sa cachette
moi dit l’enfant je sais qui a tiré
sur ceux qui entonnaient devant les mitrailleuses
les premières paroles du chant des ouvriers...
Rêve de béton
regard de ciment
coule la liberté
dans tes veines
derrière les tours
explose l'amour
derrière les murs
expose ta vie
Rêve de béton
larmes de gravats
la guerre
te vole
tes jours
derrière les vitres
brisées
tu construis
des images
de paix.
En parallèle sur babelio
qui a tué l’enfant qui dansait sur la place
quand les chars sont entrés
entre les maisons blanches
l’enfant des mots si simples et des paroles bleues
l’enfant aux mains infirmes à genoux dans l’église
qui dessinait le Che aux murs de son village
et des cartes de sang sur les camions yankees
moi dit l’enfant je sais qui m’a tué
j’ai couru vers les chars avec tous mes jouets
pour qu’ils ne trouvent pas Juan dans sa cachette
moi dit l’enfant je sais qui a tiré
sur ceux qui entonnaient devant les mitrailleuses
les premières paroles du chant des ouvriers...
Extrait de Moi, dit l'enfant... in Du pain et des pierres de T. Cabral
dimanche 1 septembre 2019
Djibouti
Djibouti de Pierre Deram, 110 pages édition Buchet-Chastel
Djibouti
le soleil
Craquelle
Mes rêves
Sur ta peau
Usée par les corps
Sans amour
Djibouti
Brûlures
De l'attente
Des nuits
Assoiffées
Des soirs
Cognés
Sans espoir
Djibouti
Nos vies s'enfuient
Dans les puits
Des houris
Dansant
À l'infini
Pour tuer
Nos nuits
Notre jeunesse
Djibouti
Cette nuit
C'est fini
En parallèle sur Babelio
Djibouti
le soleil
Craquelle
Mes rêves
Sur ta peau
Usée par les corps
Sans amour
Djibouti
Brûlures
De l'attente
Des nuits
Assoiffées
Des soirs
Cognés
Sans espoir
Djibouti
Nos vies s'enfuient
Dans les puits
Des houris
Dansant
À l'infini
Pour tuer
Nos nuits
Notre jeunesse
Djibouti
Cette nuit
C'est fini
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